Les bienfaits de l'ortie

Comment utiliser l'ortie ?

L'ortie peut se consommer de bien des manières, car elle peut être considérée à la fois comme un légume, une plante condimentaire, une plante à infusion, un complément alimentaire...

Les parties aériennes ne se consomment pas crues (car leurs piquants sont actifs), sauf si elles sont bien hachées. Si vous essayer ce mode de préparation, utilisez seulement les feuilles car les tiges risquent d'être trop coriaces !

Elles sont récoltées de préférence au printemps car elles sont plus tendres, mais il est possible de continuer la cueillette durant l'été.

Néanmoins, les feuilles et les jeunes tiges peuvent être consommées fraîches et cuites comme on cuirait de l'épinard.

Les feuilles peuvent être séchées : entières pour une infusion ou réduites en poudre comme condimentaire par exemple.

On récolte les racines en automne et on les utilise une fois séchées.

Constituants de l'ortie

Les parties aériennes de l'ortie, les plus couramment utilisées, sont constituées de Flavonoïdes (quercétine), de Lignames, d'Amines (histamine, choline, acétylcholine, sérotonine), de Chlorophylle (10 à 60 %).
De façon générale, ces constituants (dont la liste est ici non exhaustive) servent à la protection des végétaux : ils les fabriquent pour lutter contre des climats trop extrèmes, pour réparer leurs blessures, combler leurs carences, se défendre contre les agresseurs...et sûrement pour bien d'autres raisons encore : nous n'avons pas tout découvert!, et le monde végétal a encore de multiples secrets à nous dévoiler.
Concernant l'ortie, les tiges et feuilles sont aussi très intéressantes car elles contiennent de nombreux minéraux, utiles au bon fonctionnement de notre organisme, comme du calcium, du potassium, de l'acide silicique, du fer.
C'est une plante qui recèle un panel étonnant de qualités nutritives.

Principaux effets : diurétique, tonique, astringente, arrête les hémorragies, anti-allergique, anti-inflamatoire

-Diurétique : l'ortie est dépurative et pour cela elle recommandée contre les dermatoses, eczéma, acné, psoriasis, dartres, pellicules...

Son coté tonique aide à l'activation des sécrétions digestives : estomac, pancréas, foie, intestins. Elle diminue l'acide urique, et pour cela elle peut soulager les rhumatismes et la sciatique.

 -Astringente : l'ortie arrête les saignements de nez et réduit efficacement le flux menstruel abondant. Elle peut être un allié précieux pour lutter contre les fibromes, les entérites. On peut aussi l'utiliser en gargarisme lorsqu'on souffre d'angine, ou en bain de bouche contre les gingivites.

-Anti-allergique : elle soulage efficacement le rhume des foins, l'asthme, les piqures d'insectes ou encore les démangeaisons.

-Anti-inflamatoire : on peut l'utiliser pour les problèmes d'arthrite si ceux-ci sont liés à un dysfonctionnement des reins et à la rétention d'eau.

-Autres usages

Les feuilles en tisane stimulent la montée de lait, et sont bienvenues contre les troubles de la ménopause.
Sa teneur en minéraux permet de lutter efficacement contre l'anémie, la fatigue.
Contre l'énurésie chez l'enfant, on fait des gâteaux avec les graines pilées (32g) de la farine de seigle (120g) et du miel, manger une petite portion avant d'aller au lit.
La racine est prescrite pour traiter l'hypertrophie de la prostate.

Sources :
Larousse des plantes médicinales, éditions Larousse, mars 2008
Secrets des plantes pour se soigner naturellement, éditions Artémis, aout 2022