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Tout commence en 1965. Claude Lorius, un glaciologue Français, sirote tranquillement un verre de whisky avec ses collègues lors d'une de ses 22 expéditions en Antarctique. Pour rafraîchir leur whisky, ils ont pris l'habitude d'utiliser de la glace.  Il est vrai qu'à l'époque, on ne se souciait pas vraiment de tout ce qui était microbes dangereux dans les glaces. A priori, il n'y en a que 1 %,  et puis l'alcool à fortiori?, ça désinfecte...et puis les pandémies, il n'y en a eu qu'une, en tout cas, juste une, qui a été très médiatisée, il y a pas si longtemps d'ailleurs...

On s'éloigne un peu...

Alors qu'il observe les bulles d'air pétillantes provenant des glaçons fondant dans son verre, une idée lui traverse l'esprit : et si on pouvait étudier les bulles de gaz emprisonnées dans les glaces, on pourrait connaître l'atmosphère du passé. Cette découverte, apparemment anodine, a ouvert la voie à des avancées significatives dans l'étude de l'atmosphère et de son évolution au fil du temps. Ce fut également le début d'une coopération entre scientifiques en pleine guerre froide,  une époque par ailleurs où l'or noir était signe de progrès et de promesses d'une vie meilleure.

Pour justifier ma phrase précédente, je vais vous parler de carottes : pas celle de Colmar, ni la Nantaise, pas la carotte de Paris, ni celle de Touchon, la  carotte  Jaune du doubs s' en rapprocherait peut-être, mais elle est moins colorée ; mais alors laquelle  me diriez-vous ?
Et bien, la carotte de Vostok. Elle n'a que des avantages, elle pousse même en antarctique. Si on pouvait vous la proposer au  catalogue, je pense qu'on ferait un carton dans les pays nordiques. Mais bon ce n'est pas notre but, nous au Biau Germe, on préfère vendre du local.

Revenons-en au fait, malgré le climat assez tendu, froid de cette époque, Claude Lorius a fait un match assez serré. En effet, il était promis à être un excellent footballeur ; finalement, il est devenu glaciologue.
Lors de ces expéditions polaires, il a réussi, grâce à ses connaissances, à exploiter et à étudier les carottes glaciaires  de la base de Vostok.
Les russes avaient la technologie pour forer très profondément la glace de l' antarctique mais de moins en moins d'appuis financiers.
Les américains avaient les avions et l'équipement pour faire transiter ces carottes et... 
...Claude Lorius  rencontra un autre français, Jean Jouzel, capable  d'analyser les 3600 m de glace et donc la composition de l'atmosphère passée, révélant l'impact de la révolution industrielle et la croissance exponentielle des concentrations de gaz à effet de serre.

Les carottes de Vostok ne sont donc pas comestibles mais elles sont des archives précieuses pour comprendre l'évolution du climat sur notre planète. Elles ont permis de reconstruire les variations de température et les concentrations de gaz à effet de serre sur les 400 000 dernières années. Claude Lorius restera dans l'histoire comme un scientifique visionnaire. Quand à Jean Jouzel, il publia la première étude établissant formellement le lien entre la concentration de CO2 dans l'atmosphère et le réchauffement climatique. En 1994, il a été nommé auteur du Groupe d'experts Intergouvernemental sur l'Évolution du Climat (GIEC). Mondialement reconnu pour ses travaux de recherche sur l'évolution du climat, il est lauréat de nombreuses distinctions scientifiques, parmi lesquelles la médaille d'or du CNRS et le prix Vetlesen.

C'est grâce à des chercheurs comme ceux cités précédemment que le sommet de la Terre à Rio de Janeiro en 1992 a eu lieu.  Il y a eu quelques COP depuis,  nous sommes maintenant à la COP 28. Est-ce que les choses changent ou vont changer ? Les thèmes abordés sont toujours les mêmes : la transition énergétique, l'adaptation au changement climatique, le soutien des pays en développement, les pertes et préjudices des pays vulnérables touchés par les catastrophes climatiques. Les chefs d'états, bien entendu,  sont présents, mais c'est également une façon de réunir toutes les firmes les plus émettrices de notre planète. Les participants de la COP peuvent également apprécier le climat ensoleillé et les complexes climatisés et artificialisés de Dubaï.

Ce qui est sûr,  c'est que nous sommes dans une crise écologique majeure qui ne va pas s'arrêter après le 12 décembre, date de la fin de la COP 28.

Certains diront qu'il faut de la décroissance, prendre exemple sur certains peuples qui vivent plus en communion avec la nature, qui sont loin du technosolutionnisme comme  disait Aurélien Barreau, astrophysicien français et philosophe, lors d'un entretien sur France inter où il présentait son livre  "L'hypothèse K". D'autres misent sur la technologie, l'intelligence artificielle, le stockage du carbone, le néolibéralisme vert.

Un autre problème se pose : actuellement beaucoup de supers héros cinématographiques ne sont plus en forme pour contrer ces firmes peut-être responsables de la sixième extinction. Superman est mort dans The Death of Superman en 2018 et James Bond meurt également dans Mourir peut attendre en 2021. Il n'y a plus qu'une solution,  à défaut de Bond, tout le monde peut faire des bombes de graines. On  en propose 500 variétés au Biau Germe, elles sont bio, elles donnent des plantes goutteuses, vigoureuses, jolies et elles permettront sûrement  de faire germer des idées pour que la terre tourne dans le bon sens.

Aurélien, producteur du Biau Germe