En continuant à naviguer sur notre site, vous acceptez l'utilisation de cookies

Comme tout le monde le sait, la Terre est une planète bleue. Normal,  l'eau recouvre 72 % de la surface du globe mais, il y a un mais : 97.4 %  de cette eau est salée.

Cette rareté de l'eau douce explique en partie que les premiers hommes étaient souvent nomades comme la plupart des êtres vivant sur terre. Dès que l'eau commençait à manquer, la végétation déclinait et il y avait exode.

Depuis la sédentarisation de l'homme, les choses ont changé mais pour combien de temps?
Le Tigre,  l'Euphrate, le Nil, ont permi à des civilisations de se développer  grâce à une agriculture pérenne jusqu' à nos jours, grâce aux crues. Qui l'aurait cru? Les romains ont canalisé des sources, des rivières jusqu'aux villes. Les Hollandais ont conquis des terres sur les océans grâce aux moulins à vent et quelques coups de pioches. Des étangs, des lacs, des canaux ont été créés pour stocker, distribuer de l'eau. Les barrages ont permis également de ralentir le cycle de l'eau, d'où une disponibilité de l'eau en période estivale tout le long de certains cours d'eau. La technologie des pompes a permi d'aller toujours plus profond pour récupérer de l'eau douce. On désalinise même de l'eau de mer pour l'irrigation.

Il est vrai que nous ne sommes pas des plantes qui attendent le moment propice pour germer! C'est le cas par exemple des déserts qui fleurissent en quelques jours grâce à quelques gouttes de pluies. Le cycle de l'eau, des vents peut changer du jour au lendemain de manière naturelle. Le Sahara en est un exemple: il y a seulement quelques milliers d'années c'était une région très verte !
Mais il faut être raisonnable, nous faisons partie de la biocénose (des êtres vivants en interaction) et chacun de nos actes a des conséquences sur notre biotope (notre environnement). Cet écosystème est fragile, nous l'avons transformé dans le but de nous nourrir, de nous protéger. Cet agrosystème que nous avons créé se doit d'être durable.

Mais :
Le surpâturage a agrandi les déserts, l'urbanisation empêche l'infiltration de l'eau et crée des dômes de chaleur. Les énergies fossiles depuis plus de 300 ans déstabilisent le cycle de l'eau avec l'effet de serre. Les réserves d'eau douces baissent et sont parfois polluées. Le temps des Celtes, des Romains, du Moyen Âge, …ont été des périodes ou l'on a beaucoup déforesté pour cultiver, se nourrir, construire, faires des croisades. Il y a eu de ce fait de graves conséquences en termes de régime pluviométrique chez nous avant que l'on pense à reboiser notre territoire.

Notre  monde est un monde limité mais où tout est possible. Il suffit juste de semer de la biodiversité et d'utiliser à bon escient nos expériences, nos découvertes. « la Science sans conscience n'est que ruine de l'âme » (Rabelais, XVème siècle).

Planter des haies, des arbres, semer des engrais verts, des fruits, des légumes.
Laisser les herbes folles, les ronces pousser dans votre jardin, bien sur de manière limitée, car nous ne sommes plus dans un écosystème, mais dans un agrosystème, que l'on veut le plus vertueux possible.

Et oui! la solution est là : les plantes, le sol filtrent l'eau, stockent le carbone. La végétation régule la température grâce à l'évapotranspiration  et contribue de manière notable à faire pleuvoir.

Aurélien, producteur du Biau Germe